Comment poser les bonnes questions en communication animale ? Guide complet

Les bonnes questions en communication animale représentent un vaste sujet ! Elles reviennent souvent lorsqu’on parle de connexion avec les animaux et sont régulièrement abordées dans mes formations. Si elles peuvent s’avérer utiles, elles peuvent aussi devenir un véritable piège. D’ailleurs, c’est l’un des obstacles les plus fréquents lorsqu’on apprend la communication animale (CA). Pourtant, il est tout à fait possible de communiquer avec les animaux sans poser de questions.
Dans cet article, nous allons explorer ce paradoxe et voir comment utiliser les questions de manière pertinente. Vous découvrirez les erreurs courantes à éviter, des conseils pratiques pour optimiser vos échanges et les questions les plus adaptées à la communication animale. Nous verrons également celles qui, en communication intuitive, n’ont tout simplement pas leur place.
L’objectif ? Vous aider à mieux intégrer les questions dans vos échanges avec les animaux et à perfectionner votre pratique.

Les erreurs à éviter en posant des questions pour parler aux animaux
Avant d’explorer ces pièges, rappelons un point essentiel : en communication animale, ce ne sont pas les animaux qui « parlent », mais nous qui captons ce qu’ils émettent. Nous recevons des informations à travers leur énergie, accessibles par la connexion intuitive. Ainsi, même si nous avons l’impression d’échanger avec eux comme dans une conversation classique, ce n’est pas réellement le cas.
Poser des questions en communication animale peut sembler naturel, mais cela comporte cependant certains écueils. Voici les principaux pièges à éviter et des conseils pour affiner votre pratique.
Penser que poser des questions déclenche la connexion
L’un des premiers pièges est de penser que questionner déclenche la connexion ou est nécessaire pour obtenir des réponses. C’est une fausse croyance ! Une séance peut se dérouler entièrement sans poser une seule question. Car en réalité, c’est notre propre réceptivité qui permet de capter les informations.

Nous fonctionnons comme un pendule en radiesthésie : Pour obtenir une information, il suffit de se tourner vers soi. Car nous sommes notre propre pendule (comme en radiesthésie). Plus précisément, c’est notre corps qui est le pendule.
Mon conseil : Apprenez à ralentir et à accueillir ce qui vient sans précipitation. La patience est la clé. Plus vous serez à l’écoute de vos perceptions corporelles, plus les informations seront claires et accessibles à votre conscience. Suffisamment compréhensibles pour que votre conscience puisse les recevoir.
Ne pas attendre la réponse
Un autre piège fréquent est de passer trop vite d’une question à une autre, par impatience, parce qu’aucune réponse ne semble venir, parce que la première impression paraît suffisante ou, au contraire, trop floue. Pourtant, dans 80 % des cas, il suffit simplement d’attendre. Prendre son temps et rester attentif est souvent la clé.
La profondeur des informations dépend de notre capacité à identifier les subtilités des messages. Ces subtilités demandent de la précision. Par exemple, il peut être difficile de différencier une tristesse de la nostalgie, ou encore une peur de la solitude d’une peur de la séparation. Or, c’est précisément ce niveau de finesse que l’on recherche en communication animale.
C’est un peu comme observer un tableau : d’abord, on perçoit les éléments les plus frappants, ceux qui suscitent un ressenti fort et immédiat. Puis, en prenant le temps d’examiner l’ensemble, on découvre l’arrière-plan, les détails plus fins qui contribuent à cette première impression, sans que l’on en ait conscience. Une nouvelle perception devient alors possible, plus profonde et plus précise. Tout dépend du temps que l’on choisit d’y consacrer. En communication animale intuitive, on pénètre progressivement dans la carte du monde propre à chaque animal, un univers riche en nuances, unique à chaque individu.
Mon conseil : Prenez le temps d’attendre que vos ressentis gagnent en clarté. Observez les nuances : intensité, nature, liens, importance, ressemblance… Profitez aussi de ce temps pour explorer vos propres canaux de perception : êtes-vous plus visuel(le), auditif(ve), kinesthésique ? Connaître votre mode de réception est essentiel, car en communication animale, votre principal outil, c’est vous-même.
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Trop s’appuyer sur une liste de questions types
Le troisième piège des questions en communication animale est de penser qu’il existe une liste de types de questions, applicables à tous les animaux. Pire encore, croire qu’en les enchaînant sans réfléchir, elles permettraient d’obtenir une CA efficace. C’est n’est pas cela faire de la CA et ne permet pas de connaître l’origine d’un problème.

Ce besoin de s’appuyer sur des questions standardisées vient souvent du mental, qui cherche à retrouver ses repères familiers. Durant la télépathie animale il perd une part de contrôle qui provoque un sentiment d’inconfort. Pour y remédier, il aimerait se raccrocher à des méthodes structurées : protocoles, formules, listes. Mais malheureusement, cela entrave l’expression intuitive. En prenant conscience de ce mécanisme, on peut plus facilement rester ancrée dans ses ressentis.
La CA repose sur l’intuition. Elle invite à accueillir chaque animal dans toute son individualité et son vécu. Il ne s’agit pas d’appliquer un modèle préconçu, ni d’aborder systématiquement les mêmes thèmes.
Vous l’aurez compris : s’appuyer sur une liste de questions risque de nous éloigner du ressenti et du domaine de l’intuition. On sort alors du champ de la connexion animalière pour entrer dans un simple interrogatoire, ce qui va à l’encontre de son essence profonde.
Mon conseil : Rester connectée à vos impressions et sensations. Adoptez une posture bienveillante, ouverte et sans attentes rigides. Laissez l’intuition guider votre séance plutôt que d’essayer de la contrôler. Et c’est ainsi que vous pourrez apporter totalement ce que vous avez à offrir. Par votre intention profonde et votre votre sensibilité unique.
Garder à l’esprit la finalité de la CA
Un autre conseil : Un point essentiel à toujours garder en tête est d’être centrée sur l’objectif de votre séance. Posez-vous la question : les informations que vous recevez sont-elles concrètes et utiles ? Et servent-elles à :
- Améliorer le bien-être de l’animal,
- Répondre aux besoins des propriétaires pour mieux prendre soin de leur compagnon,
- Favoriser une meilleure compréhension de leur animal,
- La reconnaissance des émotions principales,
- Renforcer leur complicité.
En revanche, si vous ressentez le besoin de poser des questions simplement parce que vous ne savez pas quoi demander ou comment approfondir un problème perçu, je vous invite à consulter la dernière partie de cet article. Vous y trouverez des conseils sur les meilleures questions à poser en communication animale.
Travailler sur soi pour progresser en communication animale
Si votre difficulté vient de ce que vous ressentez, que cela vous met mal à l’aise ou que vous ne parvenez pas à l’identifier. Alors un travail sur soi est nécessaire. Cette connaissance de soi, à effectuer en dehors des séances avec les animaux est à mes yeux, l’un des meilleurs moyens d’évoluer en communication animale.
C’est pourquoi la relation à soi fait partie du coaching en communication animale que je propose. Ce coaching est possible dès que vous avez commencé à pratiquer la CA.
Comment bien utiliser les questions en communication intuitive animale ?
S’adapter à l’animal et à la situation
En communication animale, comme dans bien d’autres domaines, un outil standard ne suffit pas. Il faut savoir se l’approprier pour l’adapter. Ainsi, une simple liste de questions ne garantit ni la qualité ni l’exhaustivité d’une séance. Que la communication se fasse à distance ou en présence de l’animal, l’approche reste la même.

Il est important de prendre en compte plusieurs éléments :
- L’individu : son âge, son caractère, son espèce et sa race, sa sensibilité.
- Le contexte : un animal seul ou un troupeau, son état de santé, son sentiment de sécurité, la présence d’éléments perturbateurs, ses émotions principales.
- Moment dans la séance : au début, en cours, en clôture.
- La problématique s’agit-il d’un sujet délicat, d’une douleur, d’un traumatisme, d’un passé difficile, d’un comportement ?
- La demande du propriétaire et le besoin réel de l’animal.
On ne mène pas une communication de la même manière avec un poulain qu’avec une jument mature. De même, un chiot ayant vécu l’abandon nécessitera une approche différente. L’expérience joue un rôle clé, et seule la pratique permet d’affiner tout ce qu’il est à maîtriser.
Mon conseil : Faites-vous confiance pour vous adapter, car c’est la clé d’une communication réussie. Apprenez à ressentir quand il faut patienter, proposer ou relancer. Utilisez les questions selon l’objectif recherché : activer, faire avancer, approfondir un sujet, introduire un nouveau thème ou vérifier une réponse. En connexion animale, ce qui importe avant tout, c’est votre sensibilité et votre intention. Ce que vous apportez aux animaux et à leurs propriétaires repose sur votre capacité d’écoute et votre empathie.
Bien formuler les questions en communication animale
Questionner est tout un art où chaque nuance a son importance. Par exemple questionner un cheval sur « Aimes-tu le saut d’obstacle ? » n’apportera pas le même développement que : « Qu’est-ce que tu aimes dans le saut d’obstacle ? ».
La manière dont une question est formulée peut conditionner la réponse, influencer le déroulement de la séance ou même limiter la profondeur des informations reçues. Dans le pire des cas, elle peut conduire à passer à côté de la véritable problématique.
Une approche plus pertinente consiste à explorer des thèmes plutôt qu’à s’appuyer sur une liste de questions rigides. En ouvrant un sujet au lieu de poser une interrogation trop spécifique, cela ouvre plus de portes que celles que vous fermez automatiquement dès que vous formulez une question.
Mon conseil : Structurez votre questionnement comme un entonnoir progressif, en allant du plus large au plus précis. Donc d’utiliser en premier lieu des formulations ouvertes (et donc larges). Par exemple, « Que souhaites-tu améliorer dans ta vie ? ». Pour ensuite, aller en précision par des interrogations plus fermées ou complétement fermées. Afin de restreindre le champ des réponses. Par exemple, « l’équitation de ta cavalière te convient-elle au niveau biomécanique ? ». La réponse possible est alors oui ou non. Et dans le cas de la négative, vous avez clairement défini un nouveau sujet à travailler.
Limiter le nombre de questions dans une communication animale

Ce point s’inscrit dans la continuité du précédent : si chaque question est bien formulée, avec des mots choisis avec soin, une seule peut suffire pour obtenir la réponse recherchée. L’objectif n’est donc pas de multiplier les interrogations, mais au contraire d’en poser moins tout en gagnant en précision et en profondeur, afin d’identifier l’origine des nœuds dans la vie intérieure de l’animal.
Mon conseil : Imaginez que vous avez un nombre limité de questions possibles. Cette contrainte vous incitera à réfléchir à leur formulation avec plus d’attention et à privilégier la qualité à la quantité. En affinant ainsi votre approche, vous faciliterez l’identification des véritables blocages et obtiendrez des réponses plus claires et pertinentes.

Les meilleures questions à poser en communication avec les animaux
Pourquoi est la meilleure question en communication animale

La meilleure question qu’on puisse poser en communication animale est POURQUOI ?
Elle permet de remonter à l’origine d’un problème. Elle aide à comprendre la cause originelle d’un comportement, d’un stress, d’une émotion, d’un traumatisme passé ou d’un mal-être. En bref, elle mène directement à ce qui est fondamental à savoir sur l’animal.
Chaque fois que vous posez la question « Pourquoi ? », vous avancez vers une meilleure compréhension du problème et vers une solution. Elle permet d’explorer au-delà des apparences et d’accéder à des informations plus profondes.
D’ailleurs, il est souvent dit que poser cinq fois « Pourquoi ? » conduit à la réponse ! Si ce n’est pas une raison suffisante pour en faire une priorité, alors je ne comprends plus rien ! 😄
Mon conseil : Une fois votre travail terminé, et après avoir utilisé cette méthode des « Pourquoi », prenez un instant avant de clôturer la connexion. Demandez : « Y a-t-il autre chose que à évoquer ? ». C’est une excellente manière de vous assurer que tout a été abordé comme il le fallait.
La reformulation : la seconde meilleure question en CA
Lorsqu’une réponse semble floue ou difficile à comprendre, au lieu de changer de sujet, il est souvent plus efficace d’utiliser la reformulation . C’est une technique bien connue en écoute active : plutôt que de proposer une solution ou un conseil, on aide ainsi l’autre à clarifier sa propre pensée. En communication animale, ce principe s’applique de la même manière. C’est très efficace et en plus c’est très simple.
La reformulation consiste simplement à reprendre, presque mot pour mot, les termes employés par l’animal pour reformuler son message.
Par exemple : Un chien agressif envers ses congénères pourrait dire : « De toute façon, je ne sais jamais ce que je dois faire, j’hésite tout le temps ! » Au lieu de poser une nouvelle question ou de chercher une explication, on peut reformuler ainsi : « Quand tu rencontres un autre chien, tu ne sais jamais comment faire ? » Cette approche agit comme un léger coup de pédale pour relancer un peu un vélo : elle relance naturellement la dynamique et permet de préciser les choses. La réponse suit alors plus facilement : « En fait, ce n’est pas toujours le cas. Mais c’est surtout quand je ne parviens pas à interpréter ses signaux et ses intentions. Quand ce qu’il exprime n’est pas assez clair pour moi. »
Les avantages de la reformulation sont :
- Elle évite de s’éloigner du sujet initial, permettant d’explorer la situation en profondeur.
- Elle empêche les suppositions et interprétations.
- Elle n’oriente pas la réponse, mais favorise, au contraire une progression naturelle vers la compréhension du problème.
- Elle maintient la dynamique de l’échange.
Lorsque vous sentez un blocage ou une réponse imprécise, essayez la reformulation avant de chercher une nouvelle question. Cela vous aidera à approfondir et atteindre la cible, le problème. C’est donc bien mieux qu’une interrogation. C’est un passe qui ouvre toutes les portes, mais surtout la bonne porte.
Identifier précisément ce qui est important à connaître
Il est essentiel d’avoir une intention claire et une démarche structurée lorsqu’une problématique spécifique se pose. Une question formulée au hasard risque souvent de mener à une impasse, rendant difficile l’identification de l’origine du problème. Cela peut entraîner des réponses superficielles ou peu exploitables.
Même si la communication animale repose sur l’intuition, elle gagne à être encadrée par une approche organisée. L’objectif est de conduire une consultation
logique, pertinente, cohérente et efficace , afin de :
- Capter avec le plus de justesse possible les informations,
- S’assurer d’obtenir tout ce qui est nécessaire pour répondre à la demande de son propriétaire,
- Fournir des informations exactes, utiles et complètes au propriétaire.
Cette approche garantit un travail professionnel et efficace, contribuant au bien-être physique et émotionnel de l’animal, à son équilibre, à son épanouissement et à une meilleure relation avec son humain.
Mon conseil : Savoir ce qu’on cherche à connaître de l’expérience individuelle d’un animal dans une situation donnée. Est-ce l’émotion principale, son état d’esprit, sa motivation, ce qui lui manque ou son besoin du moment, son sentiment de sécurité. Ou encore chercher à savoir si le problème rencontré est un effet ou une cause. Et pour finir, les solutions possibles.
Les éléments à explorer selon l’état de l’animal
Quand l’animal va bien
Une séance peut avoir un objectif préventif, permettant de vérifier si tout est en harmonie dans la vie de l’animal et d’identifier d’éventuelles pistes d’amélioration. Dans ce cas, les questions posées (et surtout les réponses obtenues) offrent aux propriétaires des informations précises pour mettre en œuvre les éléments évoqués. Cependant, même lors de mes séances « Questions/Réponses », conçues pour dresser un bilan global de la vie de l’animal, je veille à laisser une liberté d’expression. Cela permet à certains sujets ou thématiques de se révéler spontanément à travers les perceptions reçues. Ainsi, on évite de se limiter à un cadre trop rigide et de passer à côté d’un problème qui, même s’il ne semble pas majeur, mérite d’être pris en compte. Lorsque quelque chose attire mon attention, je n’hésite pas à approfondir.
Il est également essentiel d’être attentif à ce qui est latent , ces éléments non exprimés directement mais perceptibles si on prend le temps. Avec l’expérience, on apprend à repérer des signaux subtils : une faille dans la confiance en soi de l’animal, une inquiétude sous-jacente, une maturité qui ne correspond pas à l’âge officiel, ou encore un décalage entre ce qui est verbalement exprimé et ce qui est réellement ressenti. L’enjeu est donc de ne pas s’arrêter uniquement à ce qui est dit clairement. Mais aussi d’explorer
les incohérences, les tensions discrètes et les ressentis en fond de tableau, qui peuvent révéler des aspects plus complexes dans le vécu de l’animal.
Quand l’animal n’est pas en équilibre intérieur
Dans ce cas, il est essentiel de s’adapter encore davantage à lui pour identifier progressivement (mais avec précision) l’origine du déséquilibre. Il peut s’agir d’un fonctionnement inadapté, d’une incompréhension mutuelle, d’un besoin de clarification sur un sujet, ou encore d’émotions négatives que l’animal n’arrive pas à apaiser.
Dans cette situation, une liste de questions n’est pas pertinente. C’est l’intuition et l’intention qui doivent guider la séance. Elles permettent d’accéder aux informations essentielles, en s’appuyant également sur une connaissance approfondie des spécificités propres à chaque espèce, race ou type d’animal.
Par exemple, avec l’expérience, on sait qu’un cheval de saut d’obstacles n’a, ni la même concentration, ni la même focalisation sur sa proprioception qu’un cheval de dressage. C’est le jour et la nuit. Un PRE (Pure Race Espagnole) n’a pas les mêmes besoins en travail qu’un KWPN (cheval de sport hollandais)…
L’art de la communication avec les chevaux (et les animaux en général) consiste à utiliser ces connaissances avec justesse : au bon moment et uniquement si nécessaire. Car la priorité absolue reste
d’identifier le besoin spécifique de chaque cheval et l’étape qu’il est prêt à franchiser. L’objectif est donc de l’aider à retrouver son équilibre, selon sa propre méthode et son propre rythme, sans jamais calquer un modèle prédéfini ou imposer une approche standardisée.
Nous avons déjà exploré de nombreux aspects liés à l’utilisation des questions pour communiquer avec les animaux. Il reste cependant un dernier point essentiel : quelles sont les questions réellement pertinentes ? Enfin, si l’on souhaite des réponses précises, sérieuses et utiles.
Les limites à connaître pour bien choisir les bonnes questions en communication animale
Peut-on poser n’importe quelle question lors d’une séance de CA ? Peut-on réellement tout savoir grâce à cette pratique ?
Questions sur l’état d’esprit des animaux en communication animale
L’état d’esprit des animaux est le domaine principal de la communication animale. Et les thématiques abordables sont vastes, on peut aller du plus général au plus précis : émotions, moral, tempérament, motivations, besoins, souvenirs, traumatismes, blocages, peurs…
Personnellement, je préfère structurer la communication autour de thèmes ou de sphères de vie, comme on le ferait pour un humain. Un animal peut, lui aussi, avoir des préoccupations liées à son cadre de vie, ses relations sociales, sa santé, son bien-être émotionnel ou ses buts. Cette approche permet ainsi d’obtenir une bonne carte du monde de chaque animal. Tout en évitant que l’échange ne se transforme en une simple série de questions fermées.
Voici quelques exemples de questions fréquentes :
Comment se sent-il en ce moment ? Comment il vit une situation précise ? Est-ce qu’il est prêt pour la compétition ? Est-ce qu’il préfère être le seul chien de la maison ou veut-il un copain ? Mon chat est-il ok pour être castré ?
Les possibilités sont vastes, rendant difficile l’établissement d’une liste exhaustive. Pour une vision plus complète de tout ce que permet la CA, je vous invite à consulter mon site.
Cependant, il existe tout de même une limite, que j’aborde dans le paragraphe suivant : celle des questions impossibles.
Les limites : Les questions impossibles en communication animale
Avant d’évoquer les questions impossibles, prenons un court instant pour parler des questions inutiles ou trop centrées sur soi.
Par exemple : « Est-ce que Haribo aime les carottes ? » Est-ce vraiment une question essentielle ? Probablement pas. Ou encore : « Quelle est la mission de mon chien à mes côtés ? » Interrogation clairement égocentrée. On passe aussi ! Selon moi, ce ne sont pas les animaux qui ont une mission envers nous, mais bien nous qui avons la responsabilité de prendre soin d’eux.
Ainsi, inutile de s’attarder sur ces types de questions. Passons plutôt aux choses plus intéressantes.
Il est essentiel de comprendre que l’on peut aborder de nombreux sujets avec un chat, un chien ou tout autre animal. Cependant, leurs réponses se limiteront à ce qu’ils connaissent, ont expérimenté ou compris. Leur savoir repose sur une connaissance empirique, basée sur leur vécu.
Cela dit, au fil de mes expériences, je perçois de plus en plus l’influence d’un inconscient collectif chez les animaux.
Quelques exemples :
- La localisation d’un chien perdu. Vous pourrez obtenir des informations sur le type de lieu où il se trouve et ce qu’il y vit, mais pas une adresse précise. La radiesthésie me semble être plus adapté dans ce cas. C’est pourquoi je ne réalise pas de séance pour retrouver les animaux perdus.
- L’aliment responsable de son allergie. Si l’allergie se développe progressivement, sans modification évidente de l’alimentation, ni l’animal, ni vous ne pourrez identifier précisément l’ingrédient en cause. L’animal n’en a pas conscience et ne peut pas faire le lien entre ce qu’il mange et la réaction allergique.
Un autre exemple concret pour illustrer

Voici une expérience issue de mon propre parcours : Quel cheval va gagner la prochaine course au PMU ? J’ai tenté cette expérience, si, si. Habitant à Agen quelque temps, on m’a proposé de tester les chevaux dans le rond de présentation avant leur course. Ne suivant pas spécifiquement les courses, je ne connaissais pas les chevaux de trot du moment. Mais curieuse par nature, je tente l’expérience. Cela faisait environ six mois que je pratiquais la communication animale.
L’un après l’autre, je les teste. L’un dit « J’ai les dents longues », l’autre « Moi, je ne suis pas là pour rigoler », « Je vais me battre comme jamais », « Moi, là, je ne me sens vraiment pas de taille », ou encore « je vais être devant »… C’est un exercice qui ne permet pas de tester la totalité des participants car ils sont plutôt nombreux à participer et la présentation dans le rond ne dure pas très longtemps.
Vers la fin de la présentation, la personne qui m’accompagnait m’a demandé mon ressenti sur un cheval en particulier. J’ai pris un instant pour l’observer, puis je lui dis : « C’est étrange… Il est totalement détendu, comme s’il était peu affecté par l’événement. Je le trouve à la fois détaché et parfaitement prêt à courir. Il dégage une impression de maîtrise absolue. »
La course s’est ensuite déroulée normalement. Et devinez qui a franchi la ligne d’arrivée en tête, avec une facilité déconcertante ? Ce cheval-là. Il s’agissait de Timoko, un trotteur originaire d’Aquitaine qui courait presque à domicile. Peu de temps après, il est monté sur le podium du Prix d’Amérique. Aujourd’hui encore, il détient le record du trotteur ayant généré le plus de gains dans sa catégorie.
Quelle est la morale de cette histoire ?
- Nous percevons la vérité des animaux, c’est-à-dire leur ressenti et leur manière de se vivre, mais ils n’ont pas accès à une vérité absolue.
- Il est important d’éviter toute interprétation. Tirer des conclusions sans mise en perspective peut nous induire en erreur et fausser la compréhension des messages.
- Les animaux ne peuvent pas prédire l’avenir. Comme nous, ils vivent dans le présent et réagissent en fonction de leur état d’esprit du moment.
Je conseille de rester dans le cadre réaliste et rationnel de la communication animale. Aller au-delà risquerait de nous faire perdre pied et d’engendrer des dangers.
Un dernier point, lié au sujet mais distinct : la communication avec les animaux décédés. C’est une thématique spécifique que je n’aborde pas dans ma pratique. En revanche, j’accompagne les animaux en fin de vie. Ces séances, bien que chargées émotionnellement, permettent d’apporter un soutien précieux dans ces moments difficiles.
Les questions sur l’état physique des animaux
Par la communication intuitive, il est possible de ressentir l’état physique des animaux. Mais cela se situe à la limite de notre champ de compétences. Explication.
Les communicantes animalières peuvent percevoir dans leur propre corps certaines sensations ressenties par l’animal : tensions, douleurs, inconforts… Cependant, ce ressenti ne peut en aucun cas servir de base pour poser un diagnostic ou prendre des décisions médicales. Il s’agit uniquement d’indications, et la priorité doit toujours être de consulter un professionnel du soin animalier : vétérinaire, ostéopathe, dentiste, maréchal-ferrant, etc.
C’est pourquoi, avant toute séance axée sur l’état physique d’un animal, nous vérifions ensemble que toutes les mesures vétérinaires nécessaires ont déjà été prises.
Une séance ne remplace jamais une visite ou un suivi vétérinaire.
La communication intuitive peut donc être un outil complémentaire pour repérer les blocages, gênes, douleurs, sensibilités, déséquilibres énergétiques… mais uniquement en tant que pistes de réflexion. Elle permet d’accompagner et de connaître le point de vue de l’animal pendant son suivi médical, son traitement, sa rééducation jusqu’à la normalisation menée par un des professionnels du soin animalier dont c’est le métier. Chacun doit rester dans son champ de compétences pour assurer une prise en charge optimale.
Pour conclure
Comme vous avez pu le constater, les questions pour communiquer avec les animaux ne sont qu’un outil parmi d’autres pour approfondir une séance. Selon moi, la véritable clé réside davantage dans le temps consacré et dans la finesse de perception que dans l’interrogation elle-même. L’équilibre entre connaissance, intuition, méthodologie et intention est ce qui permet une séance efficace et enrichissante.
Ce guide pratique vous offre des pistes concrètes pour approfondir votre connexion intuitive en complément d’une pratique régulière. Si vous souhaitez aller plus loin, une formation adaptée à vos objectifs peut être un excellent moyen d’explorer pleinement tout le potentiel de la connexion animale.
J’espère que ces conseils vous aideront à mieux comprendre et dialoguer avec le prochain chiot, vache, poney ou tout autre animal sur votre chemin !
Article du 21 août 2023