Bien etre selon besoins naturels Animal

Qu’est-ce que le bien-être animal ?

Le bien-être animal : tout ce qu’il faut savoir !

Qu'est ce que le Bien-être Animal ?
Qu’est-ce que le Bien-être Animal ?

Le bien-être animal est un sujet de plus en plus débattu, qui préoccupe tous ceux qui aiment les animaux. C’est d’ailleurs une question centrale pour les propriétaires qui me contactent. Est-ce que mon chien va bien ? Est-ce que mon cheval est heureux ? Bonheur, épanouissement, bien-être, c’est ce que nous souhaitons pour nos animaux. C’est également ma motivation professionnelle et le but de ma pratique en communication animale.

Mais sommes-nous certaines que notre Loulou est réellement bien à 100% ? Hum !! Pas si évident de répondre. On l’espère certes, on fait beaucoup de choses dans ce but, oui ! Mais il peut persister un doute. Et c’est normal, car la réponse n’est pas aussi facile que cela. Cet article est là pour y voir plus clair.

Après la définition du bien-être animal (BEA), ses composants et son évaluation objective nous verrons où se situe le champ d’action de la communication intuitive animale dans le domaine du BEA.

Sommaire Article Bien être Animal

J’ai souhaité que cet article soit complet car cela me semble important. Il se base principalement sur les données des différents organismes officiels du BEA. Vous pouvez préférer télécharger son résumé en version PDF imprimable (en bas de page).

Qu’est-ce que le bien-être animal ?

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Le BEA est à la fois simple, c’est l’état de santé, l’état positif, sécurisant et épanouissant dans lequel se sent un animal. Et à la fois une notion complexe. Car à quoi voyons-nous qu’un animal est bien ? L’absence de problème est-il le bien-être ? Comment évaluer ce bien-être ? Qu’est-ce qui procure le bien-être à un cheval ou à un chat ? Comment savoir ce qu’il faut améliorer ? A-t-il des besoins non exprimés ou non perçus ?

Qui est concerné par le BEA ? Là, la réponse est simple. Le BEA concerne tout le monde, les agriculteurs, les éleveurs et tout détenteur, propriétaire professionnel ou privé d’un animal ou de plusieurs. Mais il ne concerne pas la faune sauvage selon le BEA tel que définit actuellement. Les problématiques étant d’une autre nature et hors de mon champ de compétences.

Pourquoi parle-t-on autant du bien-être des animaux ?

Chaton serein et propre

Parce que nous évoluons dans notre considération des animaux, de leurs souffrances et de notre rôle auprès d’eux. La question du BEA dépasse largement un effet de mode ou un simple concept auquel on choisit d’adhérer ou pas. Il s’agit plutôt de la reconnaissance de la valeur qu’on donne aux vies animales.

Plus concrètement, la définition du BEA, et sa prise en compte, est progressivement devenue une exigence sociétale.

En raison :

  • De l’évolution sociologique de nos rapports aux animaux,
  • De la place de l’animal dans nos vies,
  • Nos réactions face aux abus, aux négligences, et maltraitance,
  • La souffrance animale de moins en moins acceptée par l’opinion publique,
  • Des pratiques intensives d’élevage ou d’abattage des animaux (porcs, vaches, volailles…),
  • De la prise de conscience des consommateurs.

Alors c’est quoi le bien-être animal ?

Bien être Animal par liens sociaux

Voici la définition du bien-être animal de l’Anses*. C’est la plus utilisée et reconnue actuellement par l’ensemble des acteurs du BEA.

Pour l’Anses, il s’agit de l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes.

La définition ne s’arrête pas là. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal (1). Il faut aussi se soucier de ce que l’animal ressent, des perceptions subjectives déplaisantes, telles que la douleur et la peur, et rechercher les signes d’expression d’émotions positives (satisfaction, plaisir…) (2).

Cela signifie que l’on doit se placer au niveau de l’animal pour son évaluation (1) (et non selon notre évaluation d’humain) et que deux animaux dans une même situation ne ressentiront pas les mêmes niveaux de bien-être (2). Un lapin (par exemple) ne ressentira pas son état de façon identique à celui de son copain, et ce, même si tous deux sont exactement dans la même situation.

C’est bien dans cette dimension individuelle (=subjective) que la communication animale vous aide précisément. Pour vous aider à ajuster ce que vous lui donnez comme temps, amour, activités et interactions.

Nombre chiens, chats, chevaux en France

Les composants du bien-être animal

Qu’est-ce qui participe au bien-être d’un animal ?

Les études scientifiques ont répondu par une pluralité de dimensions connexes à prendre en compte. Afin de considérer l’ensemble des aspects de la vie des animaux. Il y en a 5 au total.

Ces 5 aspects sont :

Bien-être animaux d'élevage
  • Environnementaux, abri adapté, confort, sécurité vis-à-vis des dangers potentiels…
  • Physiologiques, nourriture adaptée, eau propre à volonté, activité physique…
  • Sanitaires, soins apportés en prévention ou en situation de blessures et maladies…
  • Psychologiques, épanouissement, état mental équilibré sans stress, émotions positives, relation à l’humain…
  • Comportementaux, sociaux et naturels sont possibles et sans limite majeure

Focus sur 3 des éléments du BEA

1/ Les émotions des animaux sont prises en compte dans le BEA

Emotions font partie du Bien être Animal
Emotions font partie du bien-être animal

Il n’est plus question de se demander si un animal a des émotions, la réponse est évidente aujourd’hui. Les personnes niant cela refusent, en fait, de reconnaître la valeur intrinsèque d’une vie animale ; se plaçant comme supérieures à elle. Tout en oubliant que nous sommes nous-même des animaux et que nous avons des émotions. C’est donc, selon moi, un positionnement intellectuel et égotique mais aucunement réaliste.

Qui n’a jamais vu un cheval se mettre en colère ? Ou un chien frustré dans une situation floue et inintelligible. Ou son Petitcat inquiet dans la maison par un chien arrivé chez le voisin ?

Les émotions deviennent des composants à part entière du BEA. Et l’observation des comportements et réactions des animaux permet de les caractériser.

2/ La relation avec l’humain fait partie du BEA

Relation et Bien-être Animal
Relation et Bien-être Animal

Notre relation impacte le BEA par la qualité de nos interactions avec eux. C’est-à-dire notre propre comportement. C’est une bonne et une mauvaise nouvelle à la fois !

Nos actions et réactions doivent être non violentes, c’est le minimum. Mais elles gagnent aussi à être compréhensibles, lisibles, proportionnées, claires et constantes. Afin que l’animal puisse apprendre nos codes et fonctionnements pour pouvoir ensuite les intégrer. Et progressivement tisser un mode de communication et surtout un sentiment de contrôlabilité dans cette relation. Générant, à terme, un sentiment de sécurité. Elément fondamental du BEA.

Cette constance et cette cohérence nous demande beaucoup d’efforts. Pourtant notre constance est source de sécurité pour nos amis à plumes et à poils. Y prêter attention fait bel et bien partie de leur bien-être.

Une vache qui recule alors que l’humain est à plus d’un mètre d’elle, manifeste un manque de confiance et de sécurité envers lui.

Autre exemple. Si vous autorisez votre chienne Nirvana à monter sur le canapé un jour puis vous changez d’avis et la grondez le lendemain quand elle fait la même chose. Elle ne va pas comprendre pourquoi, elle va douter (d’elle ou de vous) et ses émotions vont entraver son développement ou son bien-être selon son âge et la récurrence de ce type d’incohérences.

Etre prévisible leur procure de la sécurité. Pour une fois que c’est une qualité, autant en profiter 🙂 !!

3/ Le bien-être animal est un ressenti individuel

Bien-être Animal individualisé
Bien-être Animal est individualisé

Le BEA est à évaluer selon le point de vue de l’animal et non du nôtre. Mais en plus, il est individuel, c’est-à-dire subjectif. Donc tant qu’un animal ne vit pas sa situation comme positive, il s’agit d’améliorer et d’adapter ce qui lui est proposé. Jusqu’à atteindre ce bien-être pour lui. Il s’agit de réglages, d’adaptations précises et individuelles. Et ne nécessitant pas forcément de modifications très importantes pour les animaux de compagnie. Mais qui peuvent, malgré tout, être difficiles à identifier avec certitude tant des interprétations différentes sont possibles.

Autre exemple, dans un troupeau il pourra s’agir d’isoler un cheval pour qu’il puisse prendre tout son temps pour manger sa ration. Et non pas de le laisser se faire voler la fin de sa ration par un dominant qui a déjà fini la sienne ; en se disant, “c’est comme ça la vie en troupeau !” . Cela peut également être une méthode de travail qui lui conviendra mieux et qui permettra à ce cheval précis de se sentir détendu et concentré dans ses séances.

Le BEA n’est donc pas une moyenne mais un résultat individuel, pour chacun, qu’il soit seul ou membre d’un troupeau. C’est l’état mental individuel qui est pris en compte car cet état traduit sa perception personnelle de la situation.

Comme déjà un peu évoqué, c’est dans cette dimension individuelle que la communication animale joue pleinement son rôle. Afin que chaque animal puisse atteindre le bien-être grâce à une identification et une individualisation précise des réponses à ses besoins et des fonctionnements à son encontre.

Je prends contact

Relation avec l'homme et bien-être animal

Comment évaluer le bien-être d’un animal ?

Comment sait-on qu’un furet ou un mouton est dans le bien-être ? En fait, les 5 aspects du BEA vus plus haut (environnement, physiologie, sanitaire, psychologie et comportemental) se retrouvent dans son évaluation objective sous le principe des 5 libertés.

Les 5 libertés ou critères du bien-être animal

Bien-être mesurable des Animaux
5 critères du Bien-être des Animaux

Il s’agit de 5 critères qui se mesurent sur l’environnement ou directement sur l’animal. Ils sont issus du Farm Animal Welfare Council de 1997.

Il s’agit de :

  • Absence d’inconfort
  • Absence de faim et de soif,
  • Possibilité d’exprimer les comportements naturels de son espèce
  • Absence de blessures ou de maladies,
  • Absence de peur ou d’anxiété

Ces critères peuvent être très précis. Ils peuvent aller jusqu’au nombre de secondes que prend une vache pour se coucher. Au-delà de 6 secondes, c’est signe de problème. Tout le monde n’a pas des vaches à chronométrer mais des indicateurs par espèce existent (ce sera l’objet d’autres articles à venir, patience 🙂 ).

En élevage le protocole Welfare Quality prend en compte l’environnement : conditions de vie qui permettent d’estimer la bientraitance. Mais aussi l’observation de l’animal pour évaluer réellement l’état positif généré chez lui.

Les chevaux en box tiquent plus qu'en liberté

Car si les conditions de vie sont des contraintes, même faibles, l’animal va rechercher les meilleures réponses à sa situation (comportement ou fonctionnement physiologique différents…) ce qui impactera sa santé à court ou long termes. Cela va générer du stress et des fonctionnements non naturels. Les comportements sont donc à prendre en compte pour évaluer le BEA.

Au-delà de ce protocole spécifique Welfare Quality pour les élevages, cette prise en compte des comportements est à intégrer dès qu’on s’occupe d’un animal, deux ou de beaucoup plus. Dans une écurie par exemple. Les changements de comportements sont à repérer car ce sont les moyens les plus visibles et les plus précoces que quelque chose ne va pas.

Les comportements sont des indicateurs précieux car ils permettent de repérer et d’évaluer le BEA des pensionnaires. Car un animal qui change de comportement, peut montrer un mal-être que les autres n’expriment pas encore mais ressentent déjà. Et ainsi éviter de banaliser les stress, les stéréotypies et de les laisser s’installer définitivement. Comme le tic à l’appui chez les chevaux par exemple.

Et il faut, a contrario, bien différencier le BEA de deux notions proches. Afin de ne pas les intégrer dans cette évaluation. Il s’agit de la bienveillance et la bientraitance.

Bienveillance et bientraitance ne font pas partie du BEA

1/ La bienveillance est la base du BEA sans en être l’équivalent

Respect besoins sociaux des chevaux en troupeau
Respect besoins sociaux des chevaux

Parce qu’il ne suffit pas de vouloir que ses chats se portent bien ou de bien traiter ses chiens pour pouvoir dire qu’ils sont biens. Sinon ce serait trop simple non ?! oui. C’est dommage mais c’est ainsi !

En premier lieu voyons la bienveillance. Il s’agit d’une intention (une motivation de base) qui se manifeste principalement dans le discours ou le regard qu’on porte sur la faune et le monde animalier. On veut leur bien a priori. Mais nos autres valeurs, moyens et relations au monde animal influenceront la forme des choix qui en découleront. C’est notre point de vue sur ce que nous souhaitons pour le monde animal. Elle est centrée sur ce que nous pensons et non ce que vivent effectivement les animaux.

Par exemple, une personne peut penser que monter un cheval est un abus, voire de la maltraitance. Alors qu’une autre peut considérer que proposer à son cheval une équitation éthologique et des activités variées favorisent l’épanouissement de celui-ci, au lieu de le laisser toute sa vie dans son pré. Toutes deux aiment les chevaux mais ont des points de vue très différents sur le bien-être de leur cheval. On est au niveau idéologique et philosophique.

2/ Et la bientraitance c’est quoi alors ?

Avoir un comportement éthologique

Ensuite, vient la notion de bientraitrance. On se rapproche du BEA mais on n’y est pas encore. Elle correspond aux actions mises en oeuvre pour atteindre le Saint Graal, le BEA. Dans la bientraitance, on accède au niveau :

  • Des moyens, mais pas du résultat. D’ailleurs on pourrait ici parler d’une obligation de moyens (je fais mon maximum pour que Nirvana soit bien) et non une obligation de résultat (qui correspond au BEA).
  • De la personne qui agit en fonction de ce qu’elle estime être utile, agréable ou adapté à l’animal. En se référant à ses besoins pour son propre bien-être. Et non pas du point de vue individuel de l’animal et de ses spécificités éthologiques et individuelles.

Ainsi on peut penser qu’une chose qui rend heureux un chien rendra heureux tous les chiens (par exemple). Le manque de connaissances actualisées peut, malgré notre bonne volonté, aboutir à un résultat un peu différent.

Ainsi, on peut avoir de bonnes intentions, et bien traiter sa chienne Nirvana. Donc être dans la bientraitance, mais lui interdire de renifler les odeurs qu’elle repère tous les 5 mètres. Alors que renifler son environnement fait partie intégrante des besoins naturels de Nirvana.

La bientraitance prend racine dans les connaissances sur l’éthologie, les besoins naturels, le mode intelligence et d’apprentissage, les rapports sociaux naturels de l’espèce concernée.

Ces notions de bienveillance et de bientraitance sont des préalables au BEA mais n’en sont pas des synonymes. Elles ne rentrent pas dans l’évaluation du BEA.

Une vidéo du CNRBEA explique ces deux notions très clairement si vous voulez en apprendre plus.

Condition animale 3 notions différentes

La communication animale, outil pour atteindre le bien-être de votre animal

Communication Animale pour le Bien -être Animal

La communication animale telle que je la pratique s’inscrit évidement, dans les fondamentaux de bienveillance et de bientraitance de tous les animaux. C’est la base. Mais surtout elle vous aide à optimiser ce que vous faites pour votre chien/chat/cheval afin de l’adapter précisément à ses besoins individuels, son caractère et ses préférences. A sa sensibilité spécifique. Et ainsi atteindre son bien-être.

Dépasser ce qu’on fait par habitude, parce que cela ne semble pas le déranger ou encore ce qu’on croit savoir sur son espèce. Ou parce que tout le monde fait comme ça. Pour, au contraire, aller sur du sur-mesure.

C’est par exemple :

  • Ce qu’il attend, ses besoins précis (quantité, intensité, récurrence…)
  • Son interprétation de vos fonctionnements,
  • Comment vous pouvez vous positionner pour qu’il se sente en sécurité ?
  • Son état émotionnel et sa maturité réelle.
  • Comment il envisage sa place et son rôle dans la famille ?
  • Pourquoi il n’intègre pas ce que vous voulez lui apprendre (mauvaise volonté ou incompréhension)?
  • Son modèle pédagogique privilégié,
  • Pourquoi il a si peur de ses congénères ou reste à l’écart ?

Dans le domaine de l’équitation cela peut être :

  • Son “métier” lui convient-il ?
  • Son lien à la compétition,
  • Est-il prêt pour aller en concours (pour un jeune de 6 ans) ?
  • Sa problématique actuelle au travail vient-elle d’un manque d’envie, par frustration ou incompréhension ?
  • Comment il se sent dans son troupeau ?
  • Comment il vous perçoit et ce qui créé chez lui de la confiance en vous ? …
Bien-être selon besoins naturels Animal

En percevant mieux qui est votre animal et ses sensibilités particulières, je vous aide à identifier et ensuite à lui donner exactement ce dont il a besoin, ce qui lui permet de se développer au mieux, avec vous et ce qui le sécurise. Pour que tous ses besoins naturels et spécifiques soient comblés. Et que la qualité de vie que vous lui offrez soit optimale. C’est ce que je j’appelle la communication animale intégrée. Car la connexion animale est transversale à toutes les autres dimensions concernant votre animal.

Je veux une séance pour mon animal

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Comme vous le voyez, le bien-être animal n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît à la base. La prise en compte de ce que vit réellement les animaux doit être globale. Seulement alors nous pouvons être sûres que nos amis qui nous accompagnent sont heureux et épanouis.

Les séances de communication animale avec votre cheval , comme les séances avec votre chien vous permettent d’atteindre ce but en définissant précisément ses besoins, ses attentes et ses états émotionnels et psychologiques.

Résumé PDF téléchargeable de cet article.

Article du 6 juillet 2023


Organismes du BEA

*ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. C’est un établissement public administratif.

VETOAGRO : Chaire Bien-être Animal pour les animaux d’élevage principalement

CNRBEA : Centre National de référencement pour le Bien-être Animal : pour toutes les informations, actualités et données européennes ou internationales sur le BEA.

OMSA : Organisation Mondiale de la Santé Animale qui traite plus spécifiquement des données sanitaires.


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Séance Communication animale Chien
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