Conscience des animaux

Conscience animale et communication animale : un autre regard

Les animaux ont-ils une conscience ?

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Parler de la conscience animale, c’est parler du regard que l’on pose sur les animaux. C’est aussi parler de la science et de ses limites à prouver certaines choses. C’est encore parler de la philosophie, initialement plus intéressée par l’animalité pour définir ce qui constituait le propre de l’Homme que ce qui composait réellement cette animalité. Mais, c’est aussi parler des chercheurs et penseurs qui reconnaissent aujourd’hui nos points communs avec les animaux. Derrière leurs comportements, avant perçus comme exclusivement instinctifs, se cache une dimension plus profonde. Aujourd’hui, ils sont la preuve de l’existence d’un univers d’émotions riche et complexe, un monde subjectif de perceptions et de ressentis, aussi appelé sentience. Cette capacité à ressentir des émotions traduit le fait que les animaux ont une expérience subjective de leur environnement, un point central du débat sur la conscience animale.

Dans cette mouvance, la communication animale intuitive est une approche plébiscitée par les personnes et les propriétaires d’animaux qui voient en eux, tellement plus que des bêtes sans âme.

Alors, les animaux ont-ils conscience d’exister ? Ont-ils des sentiments ? Ont-ils des émotions ?

Dans cet article, je vous parle de la reconnaissance progressive de l’existence d’une conscience animale ou de sentience animale. Et de la communication animale intuitive qui est également un moyen de mieux comprendre les animaux. Je vous propose d’accéder à l’univers intérieur des animaux. Pour un autre regard sur ceux qui partagent notre Terre.

La conscience : qu’est-ce que c’est ?

Si plusieurs définitions de la conscience existent, il est possible de « retenir la définition suivante : La conscience est une expérience subjective qu’un individu (humain ou non humain) a de son environnement (naturel et social), de son propre corps et de ses propres connaissances »*.

De plus, la conscience prend différentes formes :

  • La conscience d’accès fait référence aux représentations mentales accessibles et utilisables. Ce sens fonctionnel de la conscience se focalise sur la question de savoir si le sujet peut accéder aux informations que lui fournissent ses organes sensoriels, afin de les traiter et d’agir en conséquence*. Ce qui nécessite certaines capacités cognitives associées.
  • La conscience phénoménale désigne les aspects qualitatifs et subjectifs des expériences conscientes. Elle requiert que l’individu en question ait des émotions. […] Et que les êtres conscients sont forcément des êtres sensibles.* C’est, par exemple, faire la différence entre douleur (atteinte corporelle) et souffrance (émotion désagréable) selon De Grazia (1996).
  • La conscience de soi est la capacité d’un être à se représenter ses propres états mentaux et de distinguer les objets de son environnement de la façon dont il se les représente. De Grazia (2009) distingue 3 formes de conscience de soi : corporelle, introspective et sociale.

« La conscience serait une opération attentionnelle volontaire, avec des contenus obtenus par la perception d’informations sensorielles internes et externes*. » Ces stimuli sensoriels externes sont à l’origine des émotions, désormais perçues comme indissociables de l’existence d’une conscience.

La sentience animale : lien entre sensibilité et conscience animale

La sentience animale, nouveau terme associant sensibilité et conscience, désigne la capacité des animaux à ressentir des choses à travers des expériences subjectives. Ce terme joue un rôle clé dans la compréhension moderne de la conscience animale, en établissant un lien entre les émotions observables des animaux et la conscience, souvent difficile à prouver directement. Les émotions, qu’elles soient de la joie, de la peur ou de la tristesse, sont des manifestations visibles de ce qui se passe dans l’esprit des animaux, et sont donc une preuve de leur conscience.

De Bentham à l’antispécisme : Les origines philosophiques de la sentience animale

La réflexion sur la sentience animale trouve une partie de ses racines dans les travaux du philosophe Jeremy Bentham, qui dès la fin du 18e siècle, soulignait que la capacité à souffrir devait être le critère de notre considération morale envers les animaux. Comme il l’a formulé : « La question n’est pas ‘Peuvent-ils raisonner?’ ni ‘Peuvent-ils parler?’, mais ‘Peuvent-ils souffrir?‘ ». Cette idée a remis en question la pensée dominante de son époque, notamment celle de Descartes. Les travaux de Bentham ont jeté les bases philosophiques qui ont plus tard influencé des penseurs comme Peter Singer et le mouvement antispéciste.

De plus, la sentience animale est devenue un fondement philosophique majeur du mouvement antispéciste, qui prône l’égalité morale entre toutes les espèces. En reconnaissant que les animaux sont capables de ressentir la douleur, la souffrance et d’autres émotions, l’antispécisme remet en cause la hiérarchie traditionnelle entre les humains et les animaux. Ce mouvement soutient que la sentience justifie des droits moraux similaires pour les animaux et appelle à mettre fin à leur exploitation.

Sentience animale et pratiques individuelles

On peut être ou non en accord avec certaines actions des extrémistes de ce mouvement, mais cela ne retire rien à l’importance de réfléchir à nos propres choix et pratiques. Chacun, à son niveau, peut questionner ses fonctionnements avec ses animaux et ce qu’il leur propose comme style de vie, modèle éducatif, ou épanouissement individuel. Ou plus généralement comme celui de consommer de la viande ou du respect de l’environnement en tant qu’habitat de nombreuses espèces animales. Prendre en compte la sentience animale dans ces réflexions ouvre la voie à un mode de vie plus conscient et respectueux des autres espèces.

Difficulté de la preuve de la conscience

Si la conscience ne fait pas débat chez l’humain, c’est à notre propre expérience et à la verbalisation possible qu’elle doit cette dimension irréfutable. Cependant la conscience (même chez l’homme) reste toujours difficile à prouver exclusivement par la science (Philipp Goff, professeur de philosophie, Université de Durham – 2024).

Avec les animaux, la difficulté de la preuve directe par la science est identique que pour les humains. Et à cela s’ajoute le manque de langage pour l’exprimer. Ce qui complique grandement la démarche. Pourtant, les singes ayant appris le langage des signes ont clairement montré leurs états intérieurs et la conscience qu’ils en ont. En effet, Penny Patterson dans les années 80 et la gorille Koko n’ont pas suffit à révolutionner le regard scientifique porté sur les animaux.

La conscience animale : une réalité longtemps ignorée

Etant plus curieuse que scientifique, je parlerai ici de l’évolution historique de la science et de la philosophie mais, vous pouvez zapper ce brief sans craindre qu’il vous manque des informations pour la suite de l’article ;-).

Le concept de vie intérieure chez l’animal a longtemps été négligé. Le manque d’intérêt pour la vie intérieure des bêtes, la difficulté de la preuve et une comparaison anthropocentrée ont fait de l’intériorité des animaux une dimension oubliée. Sauf quand il s’agissait de prouver la supériorité de l’homme et de son intelligence, au détriment de celles du règne animal. L’ironie veut cependant que le mot animal vient du latin Anima qui signifie âme !!

Chez les penseurs, philosophes

Pendant des siècles donc, pour les philosophes, les animaux possédaient uniquement une pensée pratique (Aristote, Antiquité). Sans esprit, ni langage, mais plutôt comparables à des machines biologiques (Descartes, 16ème siècle). Voire des êtres insensibles, tels des automates (Malebranche, théologien du 17ème siècle). Au 19ème siècle, cette frontière était encore justifiée pour certains, comme Marx, « par l’incapacité des animaux à développer la parole, le raisonnement, la symbolisation, la morale ou la religion. »*

Certains auteurs empruntaient, sans obtenir une reconnaissance d’opinion, des voies différentes. Il y a eu assez tôt, Locke (17ème siècle) ou Bonnot (18ème siècle) qui leur reconnaissent la faculté de sentir. Aujourd’hui, c’est Florence Burgat qui œuvre pour une redéfinition positive de l’animalité et de leurs droits en France. Pour Florence Burgat, « le comportement des animaux présente directement et indirectement la vie psychique des animaux ». Ils sont également un moyen d’avoir accès à leur intériorité.

Chez les scientifiques, biologistes et naturalistes

Les biologistes ou naturalistes, quant à eux, déniaient facilement la nécessité d’une conscience pour être sensible (Lamarck, 18èmesiècle) ou reconnaissait uniquement une sélection naturelle plutôt qu’une intelligence adaptative des animaux (Darwin, 19ème siècle). En revanche, C.G. Leroy, au 18ème siècle, par ses observations sur le terrain reconnaissait intelligence et sensibilité aux animaux sans oser assumer ouvertement cette opinion devant la communauté scientifique.

Il est à noter que Darwin reconnaissait cependant que tout comme l’Homme, « les animaux ressentent le plaisir, la douleur, le bonheur et le malheur ». Il est un des premiers à dire que l’Homme est un animal presque comme les autres.

G. J. Romanes (19ème siècle), représentant le siècle de la science que fut le 19ème siècle, écrit quant à lui dans « L’intelligence des animaux » (1887), « que cette évolution naturelle dont fait preuve une espèce animale est une action réflexe dans laquelle est instillé un élément de conscience. » Et souligne que « […]même chez les humains, des comportements semblant être intentionnels peuvent être exprimés sans intervention de conscience. »

Au cours des dernières décennies, les neurosciences et leur approche matérialiste coupent définitivement le lien avec Descartes. Et permettent de statuer sur l’esprit des animaux. Car si les structures neuronales d’une espèce animale permettent des activités cérébrales similaires à celles des humains, alors on ne peut pas nier l’existence d’une conscience chez ces animaux. Antonio Damasio (Sentir et savoir – 2021) neuroscientifique, revisite le phénomène de la conscience. Quant à Kristin Andrew, il affirme qu’il est irresponsable d’ignorer la possibilité d’une conscience animale.

La théorie de l’évolution, les sciences cognitives, l’éthologie, la phénoménologie** et la neurophysiologie fournissent toujours plus de connaissances et de preuves de la conscience chez les animaux. Nous n’en sommes qu’au début.

La reconnaissance scientifique de la conscience animale est en cours

Par conséquent, aucune preuve scientifique ne peut refuser l’existence de cette conscience chez les animaux. Des études ont révélé que les animaux possèdent des capacités émotionnelles et cognitives bien plus complexes que ce que l’on croyait auparavant.

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Les avancées scientifiques récentes en neurosciences ont montré que de nombreux animaux possèdent des structures cérébrales similaires à celles des humains, en particulier dans les régions associées aux émotions et à la conscience. Suggérant qu’elles sont capables de ressentir des émotions complexes. Des études comportementales ont également mis en évidence des comportements complexes qui présentent une forme de conscience chez les animaux. Par exemple, des expériences ont montré que certains d’entre eux, comme les corbeaux et les dauphins, sont capables de se reconnaître dans un miroir, un test souvent associé à la conscience de soi.

Aujourd’hui, la majorité des scientifiques s’accordent à dire que de nombreux animaux sont conscients de leur environnement et de leurs propres états émotionnels. Qu’ils ont une capacité à ressentir, à penser et à réagir d’une manière qui reflète une forme de vie intérieure.

Cette conscience animale inclut une gamme d’émotions comparables à celles des humains. Ils peuvent ressentir la joie, la peur, la tristesse, la colère, l’amour et bien d’autres émotions. Par exemple, les chiens peuvent montrer des signes d’injustice (tout comme les humains), lorsqu’ils ne sont pas récompensés pour une action qui obtient d’habitude une récompense.

S’il y a émotion, il y a conscience animale

La conscience animale est étroitement liée à leurs émotions. Si un animal peut ressentir des émotions, cela signifie qu’il a une certaine conscience de lui-même et de son environnement. Cette conscience est ce qui leur permet de s’adapter, d’apprendre, et d’interagir avec les autres, y compris les humains. Parfois, quand l’évolution psychique d’un animal est déficiente, on parle de troubles du développement, ou de troubles psychiatriques.

La communication animale permet de capter ces informations à un niveau profond, en utilisant notre intuition et empathie pour comprendre ce qu’un animal vit et ressent.

Les émotions des animaux : une réalité scientifique

Les avancées en éthologie, la science du comportement à l’état sauvage, ont révélé que les animaux peuvent ressentir une gamme d’émotions similaires à celles des humains. Par exemple, les études sur les primates, comme les chimpanzés, démontrent des comportements qui suscitent des sentiments de justice et de solidarité.

Ces émotions ne sont pas simplement des réactions instinctives. Les animaux ont la capacité de se souvenir d’événements passés, de prévoir des actions futures, et de ressentir des émotions complexes, démontrant ainsi une conscience de soi.

Les chevaux, êtres extrêmement sensibles, sont capables de percevoir les émotions de leurs congénères ainsi que les émotions des humains sur simple photo.

Cette capacité à ressentir et à exprimer des émotions est un trait partagé par de nombreux autres animaux, y compris les oiseaux, les rongeurs et même les poissons.

Ces similitudes avec les émotions humaines soulignent la possibilité de mieux comprendre et de mieux respecter leurs sentiments. C’est notamment ce que la communication intuitive offre aux propriétaires d’animaux.

Similitudes entre émotions animales et émotions humaines

Les émotions animales ne sont pas seulement un miroir de celles des humains, mais elles en partagent aussi ses aspects fondamentaux.

Les émotions jouent un rôle crucial dans la survie, que ce soit pour signaler un danger, renforcer les liens sociaux, ou exprimer des besoins. Elles ont une fonction adaptative. Ainsi, la joie, la peur, la tristesse et l’amour sont des émotions universelles, partagées par de nombreuses espèces. Les mammifères, en particulier, ont des structures cérébrales similaires à celles des humains. Notamment en ce qui concerne les régions associées aux émotions, telles que le système limbique.

L’empathie n’est pas plus l’apanage des humains. Les grands singes ou les dauphins savent en faire la preuve dans leur vie de groupe. Les éléphants démontrent même leur compréhension de la mort. Leur tristesse, lorsqu’un membre de leur groupe meurt, se manifeste par des comportements de deuil. Ils touchent, même de leur trompe, l’ancien membre de leur famille, qu’ils revoient durant leurs déplacements, une fois celui-ci devenu squelette. Ces comportements traduisent une conscience émotionnelle et sociale irréfutable.

Les émotions animales, perceptibles en connexion animale et les émotions humaines présentent de nombreux points communs. Ce qui la rend particulièrement pertinente pour les propriétaires d’animaux. Permettant de reconnaître leurs émotions sans projection, sans interprétation, ni anthropomorphisme. Mais par perception intérieure de l’univers mental de chaque individu.

Pourquoi les émotions de nos animaux nous touchent ?

Comprendre que les animaux ont des émotions similaires aux nôtres renforcent notre empathie envers eux. Cela explique pourquoi nous nous sentons si connectés à nos animaux de compagnie aujourd’hui et responsables moralement d’eux. Et pourquoi leur bien-être nous importe tant. Cette prise de conscience a des implications profondes dans la manière dont nous les traitons. Non seulement dans nos foyers, mais aussi dans la société en général. Les animaux d’élevage, les animaux de laboratoire, et même les animaux sauvages méritent d’être traités avec beaucoup plus de respect et compassion. Ils méritent un droit de vivre moins anthropocentré.

Je découvre la vie intérieure de mon cheval

Le bien-être animal : une conséquence de la reconnaissance de la conscience animale

Devenu un sujet montant dans la société. La prise en compte du bien-être des animaux vivant aux côtés des humains se développe. Cette évolution est en partie due à une prise de conscience des capacités émotionnelles et cognitives des animaux. Les découvertes ont non seulement réorienté notre compréhension des animaux, mais elles ont également renforcé l’importance de leur bien-être.

Les pratiques agricoles, la recherche scientifique, et même les lois et règlements évoluent pour mieux prendre en compte le bien-être des animaux. Des réglementations plus strictes protègent désormais les animaux d’élevage, de laboratoire, mais aussi de compagnie. Pour minimiser la souffrance et assurer des conditions de vie décentes.

Cependant, le bien-être animal reste un sujet complexe. Il implique de considérer les besoins physiques, mais aussi émotionnels et psychologiques de chaque animal pris individuellement. Car leur réalité est subjective. Ce qui fait qu’un même environnement ne provoquera pas le même bien-être pour tous les animaux expérimentant cet environnement. « Cette subjectivité (et donc individualité) vient de la perception du monde en fonction de leur état psychophysiologique. » selon Sandrine Willems dans « L’Animal à l’Âme » – 2011.

Le bien-être animal inclut des besoins physiques. Tels que l’alimentation et la liberté de mouvement. L’activité physique. Mais il inclut également les besoins émotionnels. Les animaux, ont besoin d’interactions sociales, de stimulation mentale et de sécurité pour mener une vie équilibrée. La reconnaissance de ces besoins ouvre la voie à de nombreux changements dans nos fonctionnements et positionnements avec les animaux.

Ces éléments ne sont que la pointe de l’iceberg en ce qui concerne notre compréhension de la conscience animale. Les chiens, les dauphins, les chevaux et même les animaux de ferme comme les vaches et les cochons montrent des signes clairs d’une conscience et d’une intelligence émotionnelle souvent sous-estimées. Les abeilles ont également montré leur capacité à reconnaître un humain précisément.

Les communications intuitives faites avec les animaux trouvent toute leur légitimité pour permettre à chaque propriétaire d’animaux de mieux comprendre les besoins émotionnels de leur compagnon. Elle aide à identifier les sources de mal-être ou de stress qui pourraient passer inaperçues autrement. Pour faire évoluer la situation.

L’intérêt de la communication animale intuitive pour les propriétaires d’animaux

Pour les propriétaires d’animaux, le dialogue intuitif représente une opportunité pour renforcer les liens tout en créant le meilleur environnement possible à leur animal.

Cette pratique offre une perspective spécifique sur ce que ressentent les animaux et sur la manière dont ils perçoivent le monde qui les entoure. Elle peut aider à résoudre des problèmes comportementaux ou émotionnels, et à réduire le stress du cheval par exemple. Tout comme elle aide à surmonter des traumatismes. Mais cette pratique ne se limite pas à résoudre des problèmes. Plus besoin d’interpréter les comportements, cette pratique invite les propriétaires à une connaissance plus profonde de leur compagnon poilus. Elle enrichit la relation entre l’animal et son propriétaire.

Grâce à la communication intuitive, vous pouvez obtenir des réponses à vos questions. Imaginez pouvoir savoir pourquoi votre chien montre des signes d’anxiété.

Un chat qui devient subitement anxieux pourrait avoir des besoins non satisfaits, que la communication intuitive peut aider à identifier. De même, un cheval réticent pourrait exprimer une forme de stress ou de malaise que l’intuition de la communicante aidera à identifier. Et à compléter les avis des professionnels de la santé animale par une approche différente.

En comprenant ce que les animaux essaient de dire, les propriétaires peuvent mieux répondre à leurs besoins. Et créer un environnement où ils se sentent aimés, compris et en sécurité.

Que vous soyez un propriétaire expérimenté ou que vous venez d’adopter un nouvel ami à quatre pattes, la connexion intuitive avec les animaux offre un moyen puissant de renforcer vos liens. Et de leur offrir une vie remplie d’amour, de compréhension, et de bien-être. En une séance pour votre chien, c’est souvent toute une partie de sa vie qui se montre. Pour, parfois, poser un tout nouveau regard sur votre chien.

Pourquoi la conscience animale et la communication intuitive animale sont-elles importantes ?

La reconnaissance de la conscience animale pousse à une meilleure prise en charge de leur bien-être. En comprenant que les animaux ressentent et perçoivent le monde d’une manière complexe, nous sommes plus enclins à adapter notre comportement pour répondre à leurs besoins émotionnels et physiques. C’est ce que la communication psychique avec les animaux permet de faire.

Implications éthiques et pratiques

La prise en compte de la conscience animale a des implications éthiques majeures. Le mouvement pour les droits des animaux est en grande partie motivé par la reconnaissance de la capacité des animaux à souffrir. Les débats sur l’expérimentation animale, l’élevage industriel, les animaux dans les cirques prennent une toute autre dimension aujourd’hui. Afin de les considérer comme des êtres à part entière plutôt que comme des ressources à exploiter.

La reconnaissance de la conscience chez les animaux a des implications profondes sur la manière dont nous les traitons. Tant dans les contextes domestiques, sportifs que dans les environnements naturels ou captifs. Il devient alors essentiel de les traiter avec respect, empathie et compassion. En tenant compte de leur bien-être, la souffrance et la douleur dont nous sommes responsables.

En pratique, cette compréhension peut impacter la manière dont nous élevons et éduquons nos animaux de compagnie. L’éducation positive, basée sur la récompense et la motivation plutôt que sur la punition, gagne du terrain. En partie grâce à une meilleure compréhension des capacités d’apprentissage, des émotions et des besoins des animaux.

Antonio Damasio (neuroscientifique) met également en exergue le fait que la cognition est de plus en plus inséparable de l’émotion. Selon lui, la qualité de la mémorisation dépend directement de l’état affectif dans lequel elle a lieu. « La raison des émotions » – 1995.

Je prends contact pour mon animal

Conclusion : vers une nouvelle compréhension de nos compagnons animaux

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La conscience ne serait donc pas l’apanage exclusif de l’être humain. On en retrouve des caractéristiques, des preuves dans leurs comportements et leurs émotions, ainsi que la capacité dans les structures cérébrales d’animaux. La différence se situerait, par conséquent, plus dans les niveaux et contenus de conscience que dans sa nature. Aujourd’hui, on ne peut donc plus nier l’existence ni de la conscience chez les animaux, ni de leurs émotions. La question de la conscience englobe la question du bien-être animal et le dépasse également. Ce qui est une évidence pour les personnes qui voient dans les animaux des êtres à part entière.

La conscience animale et la communication intuitive animale ouvrent la porte à une relation plus profonde et complète. Plus significative avec les animaux qui partagent notre monde. Les comprendre, c’est les respecter. C’est reconnaître leur place légitime et respectable. Et agir en conséquence pour leur offrir une meilleure vie et une relation optimale.

La communication animale intuitive ouvre de nouvelles perspectives pour les propriétaires d’animaux qui se reconnaissent dans cette considération du monde animal.

*La conscience des animaux par P. Le Neindre, M. Dunier, R. Larrère, P. Prunet, coord. – Editions Quae – 2018

**Phénoménologie : Courant créé au 20ème siècle avec Emmanuel Husserl. Dont le but est de revenir à ce que les humains partagent avec l’animal. Husserl établit la continuité psychique entre humains et animaux.

Article du 5 août 2024